The globalization of neoliberal policies and their devastating effects on people is an observation shared by all the social and political movements fighting for another world opposed to capitalist and productivist logics.   By imposing an ideology of scarcity, debt and individualization, neoliberal globalization is reinforcing an extremely worrying war economy. As this neo-liberal doctrine continues to be on the agenda of governments, capitalism is accommodating the return in force of authoritarianism around the world. Democracy and human rights are at the heart of these confrontations, faced with contemporary challenges such as racism, fascism, freedom of expression in the digital age and the criminalisation of social movements.

A crisis that engages us in a violent battle for cultural hegemony, pitting two conceptions of the world against each other: a vision of identity and security driven by the extreme right, and a vision of equality and solidarity driven by the struggles and new radicalisms.The radicalism of new ideas is driven by highly offensive movements (feminists, anti-racists, ecologists, digital activists, indigenous peoples, migrants, decolonisation).

These new radicalisms, which offer alternatives to capitalism in the here and now, provide a better understanding of the changes taking place in social classes and class relations. They require us to think in terms of the world as a whole.The radicalism of new ideas is driven by highly offensive movements (feminists, anti-racists, ecologists, digital activists, indigenous peoples, migrants, decolonisation). These new radicalisms, which offer alternatives to capitalism in the here and now, provide a better understanding of the changes taking place in social classes and class relations. They require us to think in terms of the world as a whole.

There is one question that is not secondary. If the rejection of inequality is so strong and if equality can be a reference point, how can we explain the rise of far-right ideas in public debate?

This panel, which we want to be interactive, will be based on stories of struggles and alternatives being waged on each of our continents and at global level.  How can these struggles be waged at local level and united at global level? What strategies should be put in place at WSF level to strengthen the anti-globalisation dynamic, which will bring about a citizens' revolution and the defence of a planet that is fit for all living beings? These are all questions that will enable us to conduct an open debate on the various actions we can take together to build another possible and necessary world.

The reference point is not nationalism, but internationalism and alterglobalism!

La mondialisation des politiques néolibérales et de ses effets dévastateurs sur les populations suscite la lutte des mouvements sociaux et politiques pour un autre monde opposé aux logiques capitalistes et productivistes. En imposant une idéologie de la pénurie, de la dette et de l'individualisation, la mondialisation néolibérale renforce une économie de guerre extrêmement inquiétante.

Cette doctrine néolibérale continuant à être à l’agenda des gouvernements, le Capitalisme s'accommode au retour en force des autoritarismes dans le monde. La démocratie et les droits humains sont au cœur de ces affrontements, confrontés aux défis contemporains tels que le racisme, le fascisme, la liberté d'expression à l'ère numérique, la criminalisation des mouvements sociaux.
Une crise qui nous engage dans une violente bataille pour l’hégémonie culturelle, opposant deux conceptions du monde : une vision identitaire et sécuritaire portée par les extrêmes droites et une vision égalitaire et solidaire portée par les luttes et les nouvelles radicalités.

Les radicalités des idées nouvelles sont portées par des mouvements très offensifs (féministes, antiracistes, écologistes, acteurs du numérique, peuples autochtones, migrants, décolonisation).

Ces nouvelles radicalités porteuses d’alternatives au capitalisme ici et maintenant permettent de mieux comprendre les mutations en cours des classes sociales et les rapports entre les classes. Elles impliquent de situer la réflexion à l’échelle de la mondialisation.

Il reste une question qui n’est pas secondaire. Si le refus des inégalités est si présent et si l’égalité peut être une référence, comment expliquer la montée des idées d’extrême droite dans le débat public ?

Ce panel, que nous voulons interactif, sera basé sur des récits de luttes et d'alternatives menées sur chacun de nos continents et au niveau mondial.  Comment mener ce combat à l’échelle d’un territoire et les fédérer au niveau mondial ? Quelles stratégies mettre en place au niveau du FSM pour renforcer une dynamique altermondialiste porteuse d’une révolution citoyenne et de la défense d’une planète vivable pour tous les êtres vivants ? Autant de questions qui nous permettront de mener un débat ouvert sur les différentes actions que l'on peut mener ensemble pour construire un autre monde possible et nécessaire, qui doit faire l'objet d'une réflexion globale.

La référence n'est pas le nationalisme, c’est l’internationalisme et l’altermondialisme à requestionner !